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Les coulisses de la science

L’équipe du Drunk Mag

Les coulisses de la science

Le lancement d’un nouveau produit n’est pas une chose que nous prenons à la légère. Il y a même parfois une logique à notre folie. Le reste du temps, c’est juste de la folie. Nous avons interviewé Nathan Rivas, notre directeur de recherche et développement, pour savoir comment une idée est mise en flacon, lequel des #suspicious6 est le plus difficile à éviter et ce qui relève du fiasco en science des soins de la peau.

D’où vient l’idée d’un nouveau produit ?

Souvent tout commence par un texto de Tiffany pour me faire part d’une idée à une heure indue, suivi d’une avalanche de messages au sujet des ingrédients. A chaque fois, tout est très élaboré. Je n’en ferme pas l’œil de la nuit.

Imaginons que l’on veuille créer une crème pour les mains (attention indice !). Quelle serait la première étape ?

Il est préférable de commencer par savoir ce que l’on ne veut pas, si vous voyez ce que je veux dire. Mettons que vous éleviez un enfant. La dernière chose que vous souhaitez serait qu’il ressemble à Graham, le garnement de vos voisins. Alors, vous allez chercher à déterminer ce qu’ils ont raté en tant que parents. 

Dans notre cas, on va vouloir éviter les erreurs en matière de crème pour les mains, soit, à mon sens : une texture siliconée étrange, parfumée, ou trop légère. Il n’y a rien de pire qu’une crème légère pour les mains ! Il y en a une que je n’oublierai jamais. Elle avait un fini sec. UN FINI SEC. Vous imaginez appliquer sur vos mains sèches une crème au fini poudré ? 

Ensuite, il faut réfléchir à ce que vous voulez : ce que vous attendez vraiment d’une crème pour les mains, et les points qui répondent aux préoccupations principales. Beaucoup d’ingrédients régénérants, une texture onctueuse... toutes ces éléments qui aident à réparer les mains sèches, irritées et inconfortables.

A-Passioni est probablement l’une de nos meilleures réalisations.

Combien de séries de formulation sont nécessaires pour en arriver à ce produit ? Vous arrive-t-il d’obtenir satisfaction du premier coup ?

Il est déjà arrivé que la première version développée soit parfaite, mais ce n’est absolument par la norme. Il faut très fréquemment entre 8 et 12 versions, sur une période de 16 à 24 mois. (Il nous a par exemple fallu 12 versions de F-Balm et E-Rase avant de crier victoire.) Mais je ne pense pas qu’on ait un jour dépassé les 12 versions ! 

Parlez-nous aussi des fiascos. Y a-t-il un prototype de nettoyant qui vous a donné de l’urticaire ? Ou une version de Cocomino qui aurait laissé les cheveux couleur arc-en-ciel ?

Les premières versions de F-Balm étaient... à oublier. Je n’ai encore jamais eu de réaction à l’une de nos formules, mais ces premières phases de développement... Hum. 

Drunk Elephant met un point d’honneur à éviter les Suspicious 6. De quel ingrédient est-il le plus difficile de se passer ?

Les silicones, sans aucun doute. Ils sont parfaits pour stabiliser les ingrédients et contrôler la texture. Malheureusement, ils donnent l’impression que tout est pareil, beaucoup ne sont pas solubles dans l’eau et ils peuvent réduire la biodisponibilité des actifs pour la peau (tous ces ingrédients que vous payez dans un produit, doivent pouvoir atteindre la peau et faire leur travail).

Tout le reste – parfums, huiles essentielles, alcools asséchants – on s’en passe très bien ! Le seul alcool acceptable dans une routine de soin est un verre de vin pendant que vous concoctez votre smoothie du soir à base de T.L.C. Framboos, A-Passioni, et Lala (je parle pour moi, bien entendu). 

De quel produit êtes-vous le plus fier ?

Aïe, question difficile. On a travaillé sur des formules incroyables, que je n’aurais jamais crues possibles. Avant DE, si quelqu’un avait suggéré un rétinol sans silicone ou un sérum à la vitamine C qui ne soit pas rempli d’huiles essentielles ou d’éthanol, on lui aurait ri au nez. 

Et si je devais choisir ? A-Passioniest probablement l’une de nos meilleures réalisations. Réussir à fabriquer un soin avec 1 % de rétinol qui soit puissant et dénué des habituels ingrédients sujets à caution – silicones, alcools asséchants ou parfum – c’est exceptionnel en développement produit. 

Lequel a été le plus difficile à formuler ?

Certainement les produits capillaires sans silicones. C’est difficile parce qu’on est formatés à attendre des résultats semblables à ceux du silicone de toutes les formulations capillaires. Les silicones sont le moyen le plus simple de lisser et d’assouplir les cheveux, d’apporter de la brillance et d’obtenir un superbe brushing. Mais ils peuvent s’accumuler sur le cuir chevelu et les cheveux et les alourdir. 

Le problème quand on formule sans silicones, c’est qu’on montre aux gens l’état réel de leurs cheveux. S’ils sont particulièrement traités, le passage au sans silicone sera un choc. Vous devrez peut-être rechercher des formules plus revitalisantes que celles que vous utilisiez auparavant, car vous n’aurez pas les silicones pour vous faire croire que votre chevelure est en meilleure santé qu’elle ne l’est réellement. 

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